Voyage en Afrique du Sud 2007
 
L'étape de la Zambie
 
         

En lisant d'abord le petit texte introductif (à droite des vignettes) puis les légendes des photos vous pourrez reconstituer notre carnet de voyage

 

 

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Mondialement connues, elles méritent le détour après Iguacu, Niagara et bien d'autres

 

Difficile d'aller si loin, sans faire un tour aux chutes Victoria. Octobre n'est pas la meilleur époque (1), la partie orientale est presqu'à sec, mais elles sont très spectaculaires quand même. Nous resterons en Zambie pour 3 jours et 2 nuits
 
   

[L'album de la Zambie 2007]

3 sous-albums

Zambie : Zambezi Sun

Les chutes Victoria : hôtel Zambezi Sun

29 photos

De Johannesburg à Livingstone en Zambie, 2 petites heures d'avion au-dessus du Botswana et du Zimbabwe. Notre hôtel, le Zambezi Sun se trouve au bord du Zambèze à quelques mètres des chutes, nous ne pouvions pas faire plus près
   
Les chutes Victoria

Les chutes Victoria depuis la Zambie

13 photos (2)

Surprise, il n'y a presque pas d'eau sur le côté visible depuis la Zambie. Beaucoup de vapeur sur l'extrémité ouest comme on peut le voir sur la vignette (à gauche). Une grande partie du Zambèze est détourné pour faire de l'électricité (juste derrière l'hôtel)
   
Les éléphants du Zambèze

Le Zambèze et ses animaux sauvages

23 photos

Nous poursuivons notre première journée par une visite des rives du Zambève, celui-ci nous réserve quelques surprises de taille. Nous y retournerons demain matin avant de reprendre l'avion pour Johannesburg
         
Nota : La suite de la visite sur l'album du Zimbabwe    
       
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(1) La longueur du rideau des chutes, en continu, dépasse 1 700 m. On distingue 5 cataractes principales, sans solution de continuité, mais de hauteurs différentes, soit par ordre de grandeur : Rainbow Falls (108 m haut), Eastern Cataract (101 m), Main Falls (93 m haut et rideau unifié de 1 km), Horseshoe Falls (93 m), Devil's Cataract (70 m haut et 30 m de rideau unifié), avec statue en bronze de Livingstone. Débit très irrégulier en fonction des périodes sèches et de pluie : l'étiage maximum est estimé à 550 millions de litre d'eau/minute. Au regard du Niagara Nord-Américain (seul phénomène qui lui soit comparable), on constate : la partie canadienne dite Horseshoe (fer à cheval) en raison de la forme de la cataracte, est la + spectaculaire (+ hte et + large) ; dimensions : 54 m ht, 800 m de falaise en fer à cheval. La partie américaine, + modeste, se déploie sur 300 m. Les gorges où ce phénoménal débit se précipite sont profonds et étroites, ce qui cause un nuage vaporisé permanent qui de loin évoque un incendie et surtout provoque en permanence un tonnerre perceptible à plusieurs kms. Le Point Dangereux (Danger Point), situé au bout des chutes permet une vision totale (sans embruns) jusqu'au fond de la gorge ; certains en font un plongeoir pour saut à l'élastique. La gorge se sépare en deux un peu plus bas ; les bords sont reliés par un pont métallique (dû à Cecil Rhodes) d'où l'on a les visions les + impressionnantes du site (110 m de profondeur). Calendrier des chutes : décembre/février, avec des orages quotidiens, le débit augmente progressivement ; la profondeur de la gorge est visible ; chaleur oppressante. Mars/mai, fin de la saison des pluies, le remplissage est à son maximum ; tout le front du rideau se déploie sans interruption, accompagné d'un tourbillon d'écume sur toute sa largeur ; le fracas des eaux est à son comble. Juin/août : la densité des eaux se maintient, puis diminue légèrement ; la gorge devient apparente. Septembre/novembre : saison sèche, l'eau diminue, des pans entiers du rideau deviennent des filets ; tous les reliefs sont visibles.

(2) Le premier nom connu des chutes était Shongwe, ainsi que les appelait le peuple tokaleya qui habitait la région avant des invasions nguni. Plus tard, les Ndebele leur donnèrent le nom de Amanza Thunquayo, "Eau montant en fumée". Ensuite, les Makalolo, une tribu fuyant les invasions nguni, leur donnèrent un nouveau nom, Mosi-oa-Tunya, "la fumée qui gronde". Dans les années 1800, la tribu Kololo, qui peuplait la zone sud de la Zambie, donna aux chutes le nom de « Mosi-oa-Tunya » signifiant « la fumée qui gronde ». De nos jours, les chutes sont reconnues comme étant le plus grand rideau d’eau tombant et offrent un spectacle d’une beauté et d’une splendeur incroyables, à la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe.